Aujourd’hui, côté lecture, on parle d’un très beau roman américain que je viens juste de finir, un récit à la fois naturaliste et poétique : Là où chantent les écrevisses, de Delia Owens. Je vous explique pourquoi j’ai longtemps hésité avant de le lire, et pourquoi je n’ai pas regretté mon choix de m’y plonger ! Ensuite, côté écriture, je vous raconte ma dernière retraite d’écriture à Avignon, avec une petite lecture spéciale si vous écoutez la version en podcast ci-dessous. Enfin, je vous dis quelques mots des nombreux préparatifs pour le lancement imminent de la campagne Ulule que j’organise pour les préventes de mon premier roman, Tant pis pour le thé !
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Là où chantent les écrevisses, un livre à mi-chemin entre un roman d’apprentissage et une enquête policière
Comment j’ai découvert ce premier roman de Delia Owens
Le livre Là où chantent les écrevisses est sorti en 2018 aux États-Unis. Il s’agit du premier roman de Delia Owens, une zoologue américaine qui avait déjà publié des essais naturalistes récompensés par la critique. On a beaucoup entendu parler en 2022, quand est sortie l’adaptation au cinéma. Je suis malheureusement passée à côté du film, mais j’ai très envie de le voir, surtout que le rôle principal est joué par Daisy Edgar-Jones, l’actrice de ma série chérie Normal People !
J’avais donc vu le livre en librairie il y a quelques années, mais je l’avais reposé à cause du 4e de couverture qui me faisait penser que l’histoire était trop sombre. Mais comme il m’a été recommandé à nouveau par deux amies, je l’ai quand même lu et je n’ai aucun regret ! Certes, il y a des passages tristes dans le livre, mais il n’a absolument rien de sordide. Au contraire, c’est un roman très lumineux.
De quoi parle le livre ?
Là où chantent les écrevisses est un mélange d’enquête policière et de roman d’apprentissage, centré sur les paysages sauvages de Caroline du Nord. Le roman se déroule dans les années 1950-60 et raconte l’histoire de Kya, une petite fille un peu sauvage qui grandit seule dans les marais au bord de l’océan, sur la côte de Caroline du Nord. Amie des mouettes et des coquillages, la petite Kya a beau être extrêmement attachante pour la lectrice que je suis, elle n’est pas populaire auprès des habitants du village tout proche. Alors, quand un jeune homme du village est retrouvé mort, les soupçons se tournent immédiatement vers la « Fille des Marais »…
Quatre bonnes raisons de lire Là où chantent les écrevisses :
- La poésie du texte, notamment dans les descriptions de la nature : c’est un roman très immersif, où tous les sens sont sollicités, et où la beauté sauvage des marais est à l’honneur. D’ailleurs, le titre signifie « à Perpète-les-Oies » ;
- Kya, le personnage principal : une petite fille (puis une jeune femme) super attachante et complexe en même temps, poignante mais insondable, à la fois très vulnérable et très forte ;
- La plongée dans la culture traditionnelle du sud des États-Unis, et notamment les nombreuses descriptions de nourriture régionale (gruau de maïs, sandwich po’boy aux crevettes frites, butter beans, etc.) : ça donne sacrément faim !
- L’intrigue bien construite, avec l’alternance des chapitres entre deux chronologies (l’enfance de Kya dans les années 1950 et le « temps présent » du récit, en 1969, quand toute la petite ville est secouée par un soupçon de meurtre) : il y a du suspense jusqu’au bout, avec un énorme retournement à la fin !
Côté écriture : mes aventures de ce début d’année
Une retraite d’écriture en solo à Avignon
Mi-février, je suis partie cinq jours toute seule à Avignon pour retravailler mon 2e manuscrit, le fameux « roman du nouvel an » que je réécris depuis quelques années. J’en suis à peu près aux 2/3, voire 3/4 du 2e jet, et je me programme régulièrement ce genre de temps dédié à la réécriture, car sinon je n’arrive pas à avancer dessus !
Ce séjour au calme, au mistral et au soleil m’a fait un bien FOU : j’ai découvert qu’Avignon était une très belle ville, et que ça me ressource toujours de me replonger dans l’écriture sans avoir rien d’autre à faire. Écoutez la version en podcast ci-dessus pour m’écouter vous lire des extraits de mon journal de bord sur place ! J’y parle des aléas de la réécriture, mais aussi des petits plaisirs de ce séjour avignonnais qui sentait bon la fin de l’hiver…
Préparation de la campagne Ulule pour les préventes de Tant pis pour le thé
La préparation de cette campagne m’a beaucoup occupée ces deux derniers mois, avec de nombreuses tâches nouvelles pour moi :
- Décider des différentes contreparties, des partenaires et des prix (box lecture, ateliers d’écriture…) ;
- Créer tous les visuels nécessaires (y compris un marque-page et une carte postale) ;
- Construire la page Ulule en elle-même, ce qui revient à créer un mini site web ;
- Inventer des bonus pour les différents paliers de collecte que nous atteindrons (j’espère !) ;
- Créer et imprimer un flyer ;
- Et surtout, écrire, tourner et monter une vidéo en face caméra pour présenter le projet !
J’ai officiellement fini la page Ulule et je suis TROP contente que cette étape soit passée, car ça me me libère de l’espace mental et ça me donne vraiment hâte que ça commence. Dans les deux semaines qu’il me reste avant le lancement, je dois encore organiser la communication autour de la campagne. Rendez-vous le 6 avril, et en attendant, vous pouvez voir la vidéo de présentation déjà en ligne sur Ulule
Est-ce que vous aviez entendu parler de Là où chantent les écrevisses ou de son adaptation en film ? Peut-être l’avez-vous vu au ciné ? Racontez-moi ça en commentaire !